Les commandes se succèdent : l’escalier du muséum d’histoire naturelle à Marseille : « Pêche au gangui dans le golfe de Marseille » puis « La calanque ». Il réalise plusieurs décors pour l’exposition universelle de 1900. En 1901, il participe à la décoration du buffet de la gare de Lyon à Paris. La comtesse de Béarn lui commande 2 panneaux pour la salle de bal de son hôtel particulier : « Au soir » et « Le matin ».
Parallèlement à cette activité de décoration murale, Auburtin ne cesse de pratiquer la peinture de chevalet, huile, pastel, gouache et aquarelle qu’il maîtrise avec virtuosité.
Il peint entre autre : « Orphée » (1906, Paris musée d’Orsay), présentée à la société nationale des Beaux-Arts et « Chants sur l’eau » (1912, Paris musée du Petit Palais).
Sa première exposition particulière se tient en 1897 dans les galeries de la Bodinière. Il y présente « Thalassa » une grande toile mêlant au bleu profond des mers du sud une figure féminine inspirée de la mythologie, mi-femme, mi-sirène. De nombreuses œuvres puisent dans le répertoire mythique et symboliste, (centaure, nymphe, faune et cygne, campés dans un paysage idéalisé).