Auburtin découvre la côte méditerranéenne en 1895 qui lui inspire de nombreuses œuvres sur les îles du levant : Porquerolles.
La Bretagne et Belle île où il reviendra à sept reprises enrichissent également son inspiration.
Il arpente également toutes les côtes normandes à partir de Varengeville et peint avec prédilection, selon différents points de vue, la rencontre de l’océan avec la terre, falaises et grèves.
Bien d’autres voyages encore, Annecy (1898), Les Pays-Bas (1901), le lac de Côme en Italie (1904), la Corse (1906), puis dans les Landes et les Pyrénées (1918).
Malgré des sources lacunaires, il est possible de reconstituer le cercle d’amitié du peintre qui s’investit dans la société nationale des Beaux-Arts dont il devient sociétaire en 1899. Il reçoit dans son atelier du quai Carnot à St Cloud, Rodin, Camille Flammarion, la Loïe Füller; les archives du musée Rodin font état d’une correspondance fournie entre les deux artistes qui s’échangent les coordonnées de leurs modèles.
Après la mort de son père en 1899, il achète un terrain à Varengeville en 1907 sur lequel son frère Marcel, architecte, lui fera construire une maison et son atelier contigu.